Le Labyrinthe la terre brûlée

le labyrinte - la terre brûlée
le labyrinte – la terre brûlée

Les Blocards sont de retour pour la suite de leurs aventures dans le labyrinthe la terre brûlée. Après avoir survécu au labyrinthe, vont-ils réussir à vivre en paix ?

Synopsis

Thomas et les autres jeunes Blocards sont parvenus à sortir vivants du Labyrinthe. Mais à l’extérieur de l’enceinte, ils découvrent un monde apocalyptique sans gouvernement ni ordre. A la recherche d’indices sur l’expérience dont ils ont été victimes, ils arrivent à la Terre brûlée, un lieu de désolation où la terre a été calcinée par un climat ardent. Dans les villes dévastées et dépeuplées, où ne subsistent que des hordes d’individus infectés et atteints de folie meurtrière, les Blocards doivent bientôt unir leurs forces pour affronter la nouvelle épreuve fournie par la puissante et mystérieuse organisation Wicked…

Un scénario téléguidé

Dès les premières minutes du film, on arrive à se projeter sur la thématique de cet opus : la guerre contre des zombies. De là à penser à World War Z, il n’y a qu’un pas ! Brad Pitt peut néanmoins se rassurer car le focus n’est pas mis sur l’infection, mais sur la lutte pour survivre de nos Blocards préférés. Après une phase de découverte de la base de WICKED et de leur plan machiavélique, nos héros vont de nouveau devoir se sortir d’affaire. Cette fois-ci, dans le monde réel rempli d’infectés et de survivants.

Les rebondissements et la progression de l’histoire ne donnent pas beaucoup de surprises. On peut presque prédire quand la bande va perdre des membres ou qu’elle va se faire trahir par la taupe de service.

Mais une réalisation sympathique

Malgré cette déconvenue scénaristique, l’ambiance générale du film et ses acteurs sauvent la face. On retrouve donc Aiden Gillen plus méchant que jamais dans le rôle du directeur du centre de recherche et Dylan O’Brien, Ki Hong LeeKaya Scodelario et Thomas Brodie-Sangster dans la peau des survivants du labyrinthe. Les scènes d’action sont bien menées et on ne s’ennuie pas durant le film.

Pour conclure

Si vous êtes un fan du premier opus, ne vous attendez pas à avoir la claque de votre vie. Le dicton qui dit que les premiers épisodes des trilogies sont les meilleurs a encore frappé ! Même si les acteurs sont bons, le manque de profondeur du scénario et la thématique du virus mondial ne le mettent pas en valeur. On surfe ici sur une vague qui a l’air de s’essouffler. Du déjà vu donc.

Mune le Gardien de la Lune

mune le gardien de la lune - avis - critique - film
mune le gardien de la lune – avis – critique – film

Mune est la bonne surprise en cette rentrée 2015. Film d’animation de très grande qualité, il saura plaire aussi bien aux grands qu’aux petits. L’histoire du petit gardien de la lune, veilleur malgré lui de la nuit et de nos rêves, va enchaîner les catastrophe et la pire de doute, donner l’opportunité au gardien des ténèbres de concrétiser le vol du Soleil. Alors, êtes-vous prêt à vivre une aventure épique qui sera vous tenir en haleine du début jusqu’à la fin ?

Mune, le Gardien de la Lune – Synopsis

Dans un monde fabuleux, Mune, petit faune lunaire et facétieux, est désigné bien malgré lui Gardien de la Lune : celui qui apporte la nuit et veille sur le monde des rêves.
Mais il enchaîne les catastrophes et donne l’opportunité au gardien des ténèbres de voler le Soleil. Avec l’aide de Sohone, le fier gardien du Soleil, et la fragile Cire, Mune part alors dans une quête extraordinaire qui fera de lui un gardien de légende !

Une histoire captivante…

Il était une fois dans un pays imaginaire… Le décor est posé de manière progressive, un peu comme dans les derniers films d’animation européens sortis (souvenez-vous, Manolo !). L’approche est beaucoup plus douce et romancée que dans une production américaine par exemple. Car ne l’oublions pas, c’est un film français ! Il n’y a donc pas de scène musicale que les enfants pourront chanter pendant des semaines en boucle… L’heure trente du film n’a pas de réel temps mort et on ne décroche pas du tout de l’écran. Les thématiques abordées sont universelles et touchent petits et grands. Pas de gag loufoque ou de référence ciblée, on a juste l’histoire qui se suffit à elle-même pour briller.

…Et une réalisation sans failles

Cette histoire est d’ailleurs agréablement portée par les voix des personnages principaux. Des comédiens de tous bords prêtent leur voix : Omar SyMichael Gregorio et Izia Higelin. Ces sonorités bien distinctes reflètent des personnages principaux avec beaucoup de caractère, ce qui fait qu’au final aucun ne fait de l’ombre aux autres. On a droit ici à l’histoire d’un trio qui se complète parfaitement. Ils évoluent dans un environnement où chacun apporte sa pierre à l’édifice. Le monde que nous fait découvrir Mune est très coloré, que ce soit dans les teintes chaudes ou froides. On parle bien ici du cycle du jour et de la nuit, alternant lumière et obscurité.

Mune, un film à voir

Benoît Philippon et Alexandre Heboyan nous offrent ici un film d’animation réussi qui plaira à toutes les tranches d’âge. La réalisation et le scénario réussissent à capter le spectateur durant toute la durée de la projection.

The Program – une page du cyclisme avec Lance Armstrong

the program cyclisme Lance Armstrong
the program cyclisme Lance Armstrong

Tout le monde se souvient de l’extra-terrestre du Tour de France : Lance Armstrong. Celui-ci, après un cancer a gagné plusieurs fois la Grande Boucle. Depuis la maladie jusqu’à l’optimisation physique à coup d’EPO, ce film raconte cette bataille au sein du peloton.

Synopsis

Découvrez toute la vérité sur le plus grand scandale de l’Histoire du sport : le démantèlement du programme de dopage qui a fait de Lance Armstrong une légende. De la gloire à l’humiliation, The Program retrace le parcours de la star du Tour de France. Véritable thriller, le film nous plonge au cœur de la folle enquête qui a conduit à sa chute.

Le peloton : son univers impitoyable

Nous ne sommes pas dans la série Dallas mais le cycliste texan, interprété par Ben Foster,  évolue et contribue à créer un panier de crabes dans lequel il fait régner sa loi. La recherche de la performance absolue et les désillusions sur les classiques belges lui donnent ses premières raisons de lancer son programme. Sa rencontre avec le docteur Ferrari (Guillaume Canet) lui donne le déclic. Sa période post-cancer n’a pas entamé son envie de gagner à tout prix. La mise en place d’un programme de dopage industrialisé dans son équipe et ses victoires lui donnent une grande puissance médiatique et sportive. L’omerta est de rigueur avec les autres coureurs et la fédération de cyclisme est bien contente de ne pas réussir à le contrôler positif.

Son aspect « good guy » est en plus renforcé par la création de sa fondation de lutte contre le cancer. Ce plan manichéen donne à voir deux facettes du personnage principal : le businessman du cyclisme (froid et méthodique) et l’ancien malade (tendre et emphatique).

L’enquête difficile de David Walsh

Le film ne fait pas que raconter la vie du plus grand dopé de l’histoire mais aussi celle de l’enquête du journaliste sportif irlandais. Plusieurs obstacles se dressent d’ailleurs sur sa route : ses confrères préfèrent profiter du système, la fédération qui fait pression pour l’empêcher de travailler et son propre journal qui veut des preuves en béton. Heureusement pour nous, sa détermination n’en sera pas ébranlée et le Programme est mis en lumière.

Le combat mené par le journaliste, interprété par Chris O’Dowd, ressemble à celui de David contre Goliath. Il est vrai qu’un an après l’affaire Festina, il n’était pas de bon ton de chercher des poux dans la tête du Tour du Renouveau. Qui aurait pu imaginer l’industrialisation du dopage avec cet épisode sombre du cyclisme ?

Un thriller sportif

The Program repose sur une double histoire : celle d’un sportif et celle d’un journaliste. Les rythmes de vie semblent totalement en contradiction et on se demande bien comment la réalisation peut faire cohabiter les deux… Les contraintes sont vites dépassées : ce film est un thriller ! L’avancée de l’intrigue et de la démarche intellectuelle des deux héros permet d’alterner facilement des phases assez « rock’n’roll » et d’autres plus calmes mais tout aussi intéressantes. Garder une allure constante dans un film ne donne pas beaucoup de relief ; défaut bien évité ici !

L’histoire en elle-même connaît des rebondissements avec des découvertes et des « trahisons ». N’oublions pas que personne n’est totalement blanc ou noir. Les personnages voguent en permanence avec les limites (dopage / cancer avec Lance Armstrong ou dopage / repentance de ses coéquipiers).

Pour conclure

Stephen Frears nous offre ici une biographie au thème original (le cyclisme) sur un héros qui finit aux oubliettes (Lance Armstong) grâce à un journaliste courageux (David Walsh). L’intégration de passages d’archive pour agrémenter l’histoire est un vrai plus pour donner de l’authenticité aux faits. C’est là qu’on se rend compte de la qualité des acteurs qui collent parfaitement aux personnages historiques.

Entourage: critique et résumé du film

Entourage film critique
Entourage film critique

La douillette salle de projection privée de Warner nous accueille pour une comédie au nom évocateur pour nombre d’entre-nous. Peut-on rebondir après une série télévisée? À voir!

Entourage: Synopsis du film

Star hollywoodienne, Vincent Chase et ses potes, Eric, Turtle et Johnny, sont de nouveau dans la course, et en pleine négociation avec Ari Gold, ancien agent devenu patron de studio. Si leurs ambitions ont un peu évolué, les liens qui les unissent sont toujours aussi forts. Tant mieux car ils vont devoir se frayer un chemin dans le monde impitoyable d’Hollywood…

Entourage: une comédie flashy…

La bande de potes est de retour après la série télévisée éponyme. Les premières minutes mettent dans l’ambiance « bling bling » qui rappelle les clips de rap US actuels: bateaux, filles et champagne! On commence donc à se demander si l’intrigue sera cohérente avec le visuel offert au spectateur… La mise en place de l’histoire n’est pas très rapide. L’attente est donc facilitée par des acteurs cohérents et la facilité qu’on a à « débrancher le cerveau ».

Le fil rouge du film est parsemé des parcours personnels des personnages. Tous ont une quête annexe qui fait plus ou moins de dégâts en fonction de la nature de leurs rapports avec les seconds rôles: d’un accouchement difficile à la mise K.O. d’un match de boxe, il y en a pour tous les goûts. Les messages universels véhiculés sauront toucher tous les genres et toutes les tranches d’âges.

Le côté humoristique est donc présent dès que les fondations sont posées. On peut donc être surpris au début mais cette sensation reste éphémère.

Entourage: …dans un panier de crabes

N’oublions pas que l’histoire se passe dans le temple du cinéma: Hollywood! Tout est donc dans le paraître et les bonnes manières afin de camoufler les coups bas et les virages à 180°. Et oui, l’histoire d’amitié et le talent des protagonistes sont à rude épreuve face aux considérations bassement financières des producteurs oscillant entre partenaires et opposants. La frontière est mince et une goutte d’eau peut tout faire basculer!

On a un gros contraste entre les visuels dénudés en mode vacances et les réunions austères en cravate. Cette schizophrénie est particulièrement visible dans les scènes tournées dans les rues du studio hollywoodien. Les conversations passent du personnel au professionnel, du coq à l’âne de manière tranchante. Les acteurs fictifs n’hésitent pas à jouer la comédie afin de renégocier leur contrat en direct!

Évidemment l’histoire se finit bien, c’est un film américain 😉

Entourage: pour conclure

Entourage est un film rigolo qui nous fait passer un bon moment. Ce n’est pas tous les jours que l’envers du décor est mis en scène au cinéma et il faut dire que le résultat est plutôt bien réussi. On suit facilement les histoires de chacun, on rigole aux répliques plus ou moins réussies des pseudo-acteurs et la mayonnaise prend. Au final, on ressort de la salle content d’avoir vu autre chose.

La Isla Minima

la isla minima critique du film
la isla minima critique du film

Deux flics que tout oppose, dans l’Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d’Andalousie pour enquêter sur l’assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu’à l’absurde et où règne la loi du silence,  ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.

La Isla Minima: l’Histoire espagnole au travers des personnages

Les années 1980 sont le théâtre de la « transition démocratique » en Espagne. La société doit donc faire avec son passé pour continuer à avancer. Cette épreuve est présente tout le long du film au travers des deux personnages principaux: l’un a un passé chargé dans les services de sécurité et l’autre débute sa carrière. Bien que leur but soit de trouver le coupable d’un double meurtre, leurs approches ne sont pas toujours compatibles.

Cette dualité est également présente dans l’environnement. La loi du silence s’applique à presque tous et les rares exceptions sont isolées, voire en danger. Le travail d’enquête se transforme donc en une vraie quête où les méthodes de Javier Gutiérrez rappellent souvent le passé que Raúl Arévalo a du mal à accepter.

une ambiance pesante

Les choses sont compliquées par un élément non négociable: la nature! En effet, les conditions sont difficiles et la pluie et la poussière viennent vite entraver l’action de nos enquêteurs. La région est à la fois sublime et dangereuse. C’est dans ce contexte que les policiers mouillent leur chemise (et un peu plus même) pour trouver la vérité. Cette recherche n’est pas le pré réservé de l’enquête: remuer le passé d’un village fait ressurgir des moments pas très glorieux de certains protagonistes. On se rend vite compte que personnage n’est ni tout blanc ni tout noir. Il est facile de louvoyer…

La Isla Minima: pour conclure

Nous avons droit ici à un film policier qui ne laisse pas indifférent. Que ce soit par la nature des crimes, la psychologie des personnages ou par l’ambiance, le spectateur est plongé dans cette histoire tourmentée. On comprend rapidement pourquoi le film a récolté plusieurs Goya !

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affiche la isla minima
affiche la isla minima
Un film de Alberto Rodriguez avec Raul Arévalo, Javier Gutiérrez (II), Antonio de la Torre, Nerea Barros, Salva Reina
Sortie: 15 juillet 2015
Durée: 1H44
Genre: Policier
Nationalité: Espagne

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Les pingouins de Madagascar – Inauguration de la patinoire de Paris !

Les Pingouins de Madagascar
Les Pingouins de Madagascar

Mardi 16 décembre, veille de la sortie en salle des Pingouins de Madagascar, se tenait l’inauguration de la patinoire de l’hôtel de ville de Paris. Cet événement, sur invitation, était le moment parfait pour faire chauffer les patins en compagnie de nos amis poilus !

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La patinoire de l’hôtel de ville de Paris

Il y avait du monde hier soir pour inaugurer la patinoire aux pieds de l’hôtel de ville ! L’ouverture des portes à 18h30 a attiré pas mal de curieux rassemblés autour de l’événement. Nous avons même eu droit à deux chorégraphies des pingouins et de leurs compères patineurs !

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Les pingouins de Madagascar : synopsis

Vous pensiez connaître les Pingouins de Madagascar ? Pourtant, les quatre frères cachent un lourd secret. Ils sont en fait… agents secrets ! Pour sauver le monde du terrible Docteur Octavius, les pingouins devront s’associer à la très chic organisation de la North Wind menée par le superbe husky au nom classé secret.

Les pingouins de Madagascar : la bande annonce

Astérix : le Domaine des Dieux – Interview

astérix le domaine des dieux
astérix le domaine des dieux

La projection en avant-première d’Astérix : le Domaine des Dieux a été l’occasion pour nous d’accueillir les co-réalisateurs. Ils ont pu répondre aux questions de l’assemblée durant une heure environ.

L’album et le travail avec les collaborateurs

Un réalisateur ne vient jamais seul. En effet, il apporte avec lui son réseau. Le choix des voix des personnages s’est donc fait dans l’univers de Kaamelott et des Deschiens. Un classique perdure à travers le temps : la voix de Roger Carel ! Astérix est donc reconnaissable du premier coup.

La problématique du début fut de trouver un studio d’animation français avec l’expertise et les reins assez solides pour une grosse production. Au final, une équipe éphémère s’est constituée « en mode projet » autour des réalisateurs. Les compétences et l’envie sont présentes sur le territoire. Maintenant, ils espèrent que la structure sera pérenne, chose impossible pour le moment…

Il faut dire que l’adaptation d’un chef d’œuvre permet de se laisser guider tant la base est solide : 3 actes composent l’album, comme au cinéma. L’apport d’un gros budget de la part de la maison d’édition et d’une certaine carte blanche (tout en respectant quelques canons) permet aux réalisateurs de s’amuser et de ne pas être bloqués par le marketing. Deux niveaux de lecture sont donc présents dans le film. Pour faire simple, tout le monde s’y retrouve (petits et grands) et créer le film qu’on aimerait voir donne un contenu de facto universel.

L’approche modernisée de la réalisation

De la bouche de d’Alexandre Astier et de Louis Clichy, Astérix : le Domaine des Dieux n’est pas l’album qui s’est le mieux vendu. Néanmoins, il est sans conteste le meilleur scénario. Difficile à croire, mais sa construction est en avance sur son temps avec le démarrage par le plan du « méchant » ! Et oui, comme dans un bon vieux Columbo qui commence par le crime et nous garde en haleine jusqu’à la fin, l’empereur César expose ses ambitions et son plan manichéen pour y parvenir.

Il faut dire que cette fois-ci le village a bien failli y passer ! Les recettes habituelles, à savoir le nettoyage d’Obélix et l’utilisation de la potion magique se font attendre jusqu’aux derniers instants. À cette intrigue montant en pression progressivement s’ajoutent des thématiques tout à fait d’actualité : l’écologie, l’oppression de la vie urbaine et le droit de regroupements professionnels des militaires.

Afin de parvenir à ça, les réalisateurs ont du « jouer » avec le personnage d’Obélix. Chose difficile de s’attaquer à une icône ! Malgré ses bonnes actions, notre grand moustachu a failli faire détruire le village.

Balade dans un char : Fury

fury film - bande annonce
fury film – bande annonce

La Seconde Guerre Mondiale est un sujet tellement large que de nombreux films la racontent. On a déjà eu droit aux résistants, à l’infanterie et à l’aviation. Maintenant c’est au tour des tankistes !

Fury : Synopsis

Avril 1945. Les Alliés mènent leur ultime offensive en Europe. À bord d’un tank Sherman, le sergent Wardaddy et ses quatre hommes s’engagent dans une mission à très haut risque bien au-delà des lignes ennemies. Face à un adversaire dont le nombre et la puissance de feu les dépassent, Wardaddy et son équipage vont devoir tout tenter pour frapper l’Allemagne nazie en plein cœur…

Fury : Une mise en scène réaliste

Ce film n’est pas un film d’action comme ses semblables : faites fi des discours policés et des scènes où les gens américains gagnent toujours. Ici c’est la guerre, la vraie, qui tâche et qui fait pleurer ! L’ambiance est assez pesante durant toute la durée de la projection. D’ailleurs des projections, on en a un certain nombre pour ne pas dire un nombre certain. Les combats de chars se font essentiellement à coup de canon de 75mm et nous avons droit à un festival d’obus déviés, d’acier déformé et d’explosions.

Fury : Des personnages meurtris

À côté de l’aspect visuel et des combats, la relation particulière liant les personnages est violente. En plus des attaques ennemies, chaque faux pas d’un membre de l’équipage peut leur coûter la vie ou celle de leur peloton. C’est d’ailleurs ce qui arrive… L’arrivée d’un nouveau, d’un « bleu » en tant que co-pilote nous donne un aperçu du choc psychologique de la guerre sur les soldats. Tout au long du film, Norman Ellison s’endurcit et apprend à ne pas s’attacher. Vivre l’instant présent est la chose primordiale entre deux combats afin de se sentir la vie tant qu’on l’a encore.

Fury : Pour conclure

David Ayer n’y est pas allé de main morte dans la reconstitution des batailles de Fury. L’atmosphère est tendue du début à la fin : personne n’est à l’abri d’une pluie d’obus. Brad Pitt et sa bande vivent ainsi l’enfer dans un cercueil en acier. Tout le monde ou presque connaît l’histoire et se doute de la fin. Le scénario travaillé n’est pas forcément ce qu’on attend de ce genre de film.

Astérix le Domaine des Dieux

astérix le domaine des dieux
astérix le domaine des dieux

Il était une fois en Gaulle… Tout le monde connaît la suite sauf qu’ici, nulle bataille interminable mais un César plus vicieux que jamais !

Synopsis

Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur.

Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains : « Le Domaine des Dieux ».

Nos amis Gaulois résisteront-ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ?

Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

Une approche moderne

Ce qui surprend au premier abord est l’utilisation de l’image de synthèse en lieu et place des dessins classiques. Car oui, vous n’avez pas sous les yeux le dernier Pixar mais bien une production « triple A » française ! Ceci est déjà une révolution en soi. Qu’on se le dise, la qualité visuelle et la réalisation sont à la hauteur des attentes. Louis Clichy, co-réalisateur du film, a apporté son savoir-faire dans ce domaine. Ceci donne une base solide à une adaptation très contemporaine du Domaine des Dieux.

Même si cet album date de 1971, son intrigue est bâtie en trois actes comme les films à grands spectacles hollywoodiens actuels. De plus, les thématiques abordées sont d’actualité : l’écologie, la qualité de vie urbaine, la mondialisation et le syndicalisme militaire. On n’aurait pas fait mieux !

Un scénario différent

Cette adaptation, réalisée par Alexandre Astier et Louis Clichy, essaye de bousculer les codes habituels de ses prédécesseurs. Point de baston effrénée où on casse « bêtement » du romain mais une montée en pression progressive et plus de finesse. Tout cela est rendu possible par l’élément déclencheur : le changement d’approche de César. Il faut dire que cette fois-ci la Gaule a failli être envahie pour de bon ! Sans dévoiler l’histoire, on peut indiquer que des atouts majeurs du village sont à la traîne et que l’improvisation est de mise afin de faire illusion face aux légions.

Pour agrémenter et pimenter l’action, un effort important d’arrangement a été réalisé sur la bande son. Les choix musicaux sont assez osés mais donnent du relief à l’ensemble. Qui aurait pu imaginer entendre de la musique classique en improvisation jazzy ou encore de la musique pop des années 1980 ?

Pour conclure

Les scènes d’affrontement alternent dynamisme, qualité visuelle et répliques cultes. Tous les publics sont touchés par l’humour, du plus petit au plus grand. Parfois on retrouve des situations et des prises de vue proches de classiques ou encore des démarches et des discours qu’on aurait pu entendre sur les bancs du parlement !

Astérix : Le Domaine des Dieux est un bon film, fidèle au côté déjanté de ses prédécesseurs pour lequel les nouvelles approches techniques le renforcent.

REC 4 : des images inédites

REC 4 bande annonce
REC 4 images inédites

Le 12 novembre sort le quatrième opus de la série REC avec Jaume Balagueró de nouveau aux commandes. De nouvelles images du film sont disponibles depuis la sortie de la bande annonce il y a quelques semaines.

affiche rec 4
affiche rec 4

REC 4 : synopsis

Quelques heures après les terribles événements qui ont ravagé le vieil immeuble de Barcelone. Passé le chaos initial, l’armée décide d’intervenir et envoie un groupe d’élite dans l’immeuble pour poser des détonateurs et mettre un terme à ce cauchemar. Mais quelques instants avant l’explosion, les soldats découvrent une ultime survivante : Angela Vidal… Elle est amenée dans un quartier de haute-sécurité pour être mise en quarantaine et isolée du monde afin de subir une batterie de tests médicaux. Un endroit parfait pour la renaissance du Mal… L’Apocalypse peut commencer !

REC 4 : les photos !

Attention, ça va saigner !