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La Cité Rose – Ciné Buzz

La Cité Rose

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La Cité Rose - copyright Sebastiaan Deerenberg
La Cité Rose – copyright Sebastiaan Deerenberg

C’est après une journée de travail bien remplie que je rejoins mon camarade Yeurl afin d’assister à ma première AV2P. Un impératif professionnel m’ayant privé de Star Trek 2 me voilà parti pour La Cité Rose !

Synopsis de la cité rose

« Mitraillette » a 12 ans. Il vit à la Cité Rose, sa cité qu’il ne quitterait pour rien au monde. Son univers, c’est sa famille : Isma, son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier et prend un mauvais chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à La Sorbonne et qui rêve de devenir avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du collège… Leurs destins sont liés, au sein d’un quartier, au cœur de ses tours où les rêves, parfois, se payent cash.

Les dessous d’un fait divers

Le décor est planté : tours, mixité sociale et trafics. Le principe du flash-back est utilisé ici : on sait commet ça se termine et on va découvrir comment. Après avoir situé le contexte et les différents protagonistes, le film s’attache à décrire de manière assez naturelle la « descente aux Enfers » d’un guetteur et les dommages collatéraux induits dans son entourage.

Sujet de société oblige nous découvrons le parcours de trois personnages tiraillés au quotidien par les différences culturelles. C’est ainsi qu’aux côtés de la légèreté d’un plan drague de Mitraillette avec la plus belle fille du collège on se heurte aux relations amoureuses de Djibril, brillant major de promo en droit venu de la cité, avec sa compagne issue d’un milieu aisé.

On se questionne sur ses origines multiples, le rapport à l’argent, au travail et à la famille. Ces éléments sont présents en fil rouge et chaque scène est vue et interprétée par plusieurs catégories de personnages : les dealers, les ado conscients de la situation et enfin les enfants encore dans l’innocence. On nous montre par là le lien fort des actes de chacun dans les ressentis et la perception des autres.

Un rythme irrégulier

Caméra à l’épaule, les plans sont biens filmés et aucune sensation de « mal de mer » n’est à déplorer. L’ambiance du quartier est très bien restituée. Il est en de même avec l’interprétation. On a vraiment le sentiment que les personnages évoluent chez eux avec leurs propres codes et langages. Tous les éléments sont donc réunis afin de nous mettre dans l’ambiance.

J’ai quand même une remarque à formuler sur l’entrée en matière du film. Mon côté amateur films d’action me rattrape 😉  La première scène donne du rythme avec une opération de police au cœur même du quartier. J’ai trouvé « un peu gros » l’utilisation d’un peloton style GIPN / SWAT Team en tenue complète pour appréhender des petits dealers. Bref, même si on n’en tient pas rigueur dans l’appréciation du film, vu que son intérêt est ailleurs, je tenais quand même à le préciser ! (Et ça me fait mon appel pour parler du rythme justement 😉 ).

On a d’ailleurs le même phénomène durant certaines séquences. La montée dans les tours laisse place à une baisse de régime brutale en milieu de film qui fait décrocher le public.

La cité rose: mot de la fin

Je dirais que La Cité Rose a rempli sa mission : partager une autre vision de la banlieue. Même si quelques lenteurs cassent le rythme nous avons droit à une interprétation et des plans agréables. On s’attache sans problème aux personnages et les situations nous font tantôt sourire, tantôt réfléchir.

 

Pitche du scénariste Pascal Jaubert

La bande annonce de la cité rose

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