Synopsis
Sur son lit de mort, le Mexicain fait promettre à son ami d’enfance, Fernand Naudin, de veiller sur ses intérêts et sa fille Patricia. Fernand découvre alors qu’il se trouve à la tête d’affaires louches dont les anciens dirigeants entend bien s’emparer. Mais, flanqué d’un curieux notaire et d’un garde du corps, Fernand impose d’emblée sa loi. Cependant, le belle Patricia lui réserve quelques surprises !
Critique
Attention ! Qui dit film en noir et blanc ne dit pas forcément film ringard et retour à la préhistoire. Alors je vous l’accorde la version originale des tontons flingueurs a quelques progrès à faire niveau son et dur dur de se réadapter au noir et blanc mais fendage de poire assuré !
Lino Ventura en gros dur à cuire, pas très honnête mais en reconversion vers le droit chemin est rappelé par son ami qui lui est resté dans le trafic d’alcool bon marché, dans le proxénétisme j’en passe et des meilleures. Un réseau de bons malfaiteurs, pourris jusqu’à la moelle pour certains, ridicules pour d’autres et enfin mêlés à tout ça une nièce pas si naïve et plutôt futée, un petit ami atteint de diarrhée verbale, un maître d’hôtel qui a décidé de rester après avoir cambriolé la maison, des quiproquos à n’en plus finir, une véritable intrigue quand même. Et bien que les personnages jouent leur peau, le spectateur lui ne peut s’empêcher de rire du début à la fin. N’oublions pas la réplique culte « Il connaît pas Raoul ! ». Et vous ?
- Il connait pas Raoul!
- scène de fin
- affiche
- Louis
Critique de Ciné Buzz
Encore et toujours le légendaire Jean Lefebvre
Une soirée avec des ados bourrés (eh bien non, ce n'est pas une débauche récente quoi qu'affirment les anciennes générations)
Des répliques devenues cultes
De l'action
Tout est bien qui finit bien (ou presque)
Un film en noir et blanc
Personnage de Patricia peu approfondi
Note générale
Résumé : Lassée d’entendre le gente masculine se faire les répliques à longueur de journée sans rien comprendre, j’ai franchi le pas. Rebutée tout d’abord par l’aspect dépassé de la chose (1963 c’était pas hier) j’ai adoré retrouver des jeux de mots dans les bagarres, des ados pas coincés comme on aurait pu s’y attendre. Et maintenant je peux dire que oui, je connais des classiques !