Dans le prochain film de Christian Dugay, nous allons retrouver Guillaume Canet dans l’interprétation de Pierre Durant. Euh, c’est qui ce Monsieur ?! Je vais essayé d’y répondre. Jappeloup, c’est le prénom d’un célèbre cheval. Pierre Durant, c’est tout simplement l’homme qui montait Jappeloup. Pour tout vous dire, Pierre Durant, dans le monde du hippisme Français était une vedette. De nous jours, ce cavalier émérite qui remporta de nombreux titres, dont celui de la médaille d’or de 1988 aux jeux olympique de Séoul, est devenu le président de la Fédération Française d’Equitation. On se retrouve donc dans une grande première: raconter l’histoire d’une légende, non pas humaine, mais « chevaleresque ». Ou plutôt l’histoire d’un cheval, Jappeloup, qui porta au sommet du hippisme mondial un homme. J’irais plus loin: de l’homme ou de l’animal, ces deux là étaient fait pour gagner, chacun fort d’un caractère incroyable.
Comme je le disais au tout début de ma note, c’est Guillaume Canet qui s’y colle. Il en est d’ailleurs scénariste. Oh, amis puristes, ne vous inquiétez pas: Guillaume connait son sujet, il est un grand passionné d’équitation. La boucle est bouclée avec le réalisateur Canadien Christian Duguay, lui aussi amoureux des chevaux. Ce film est aussi un grand défi sur de nombreuse scènes, comme le mémorable refus de Jappeloup de sauter un obstacle. Pour arriver aux sabots de Jappeloup, c’est plusieurs de ses confrères qui s’y sont collés: entre champions de CSO et excellents cascadeurs, la mémoire de Jappeloup semble bien honorée. Et je ne vous parle pas des scènes de public, pas loin de 12000 figurants (qui donneront à l’écran l’impression d’en voir 80000!). En général, je reste sceptique sur ce genre de film, mais là je dirais pourquoi pas. Guillaume Canet est capable du pire comme du meilleur, et vu qu’il est à la base un passionné d’équitation, je crois sincèrement que l’on peut s’attendre à quelque chose de bon. Le film sera dans les salles le 13 mars 2013.
Synopsis: Au début des années 80, abandonnant une carrière d’avocat prometteuse, Pierre Durand se consacre corps et âme à sa passion, le saut d’obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s’impose dans le monde de l’équitation. Mais les JO de Los Angeles sont un terrible échec et Pierre prend alors conscience de ses faiblesses. Avec l’aide de Nadia, sa femme, et de Raphaëlle, la groom du cheval, Pierre va regagner la confiance de Jappeloup et construire une relation qui va les mener aux JO de Séoul en 1988.
Une réponse à “Jappeloup: la légende hippique”
[…] comité au seins des locaux de Pathé du film Jappeloup réalisé par Christian Duguay. Dans un précédent billet, j’émettais un avis tendant vers la positive pour ce film, dont le scénario provient tout […]