Warning: Undefined variable $debug in /homepages/30/d253635342/htdocs/cinebuz/wp-content/plugins/embed-object/embedObject.php on line 107
Django Unchained: libérez la bête! – Ciné Buzz

Django Unchained: libérez la bête!

django unchained

django unchained
django unchained

Prenez une bonne dose d’hémoglobine, une portion de western saupoudré d’esclavagisme et avec en prime de la vengeance en veux tu en voilà: on obtient Django Unchained!

Ce huitième film de Quentin Tarantino  remet au gout du jour le western spaghetti. Django Unchained est un film accompli de bout en bout: scénario solide,  acteurs convaincants et sang à profusion. Riche d’un décor unique (il existe que deux lieux conservés depuis l’époque de l’esclavagisme aux Etats-Unis) qui a du être refait (route en terre, champs de coton…) pour les besoins du film, coupant donc les routes existantes. Vous l’aurez compris, bien plus qu’un film sanglant, Quentin Tarantino a vu très grand pour Django Unchained.

SynopsisDans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les meurtriers – morts ou vifs. Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il a été séparé à cause du commerce des esclaves.

Le film se découpe en trois parties bien distincte, chacune ayant son rythme:

  • La première partie est la phase de libération de Django par le docteur King Schultz (Christoph Waltz). Notez que Christoph Waltz joue son personnage à fond, d’ailleurs il a déjà gagner un Golden Globe du meilleur second rôle dans Django Unchained. Il y interprète des monologues d’une puissance jouissive que l’on ne peut oublier. Le docteur King Schultz est d’origine Allemande, chasseur de prime. Il libère Django dans le but de retrouver trois hommes afin de les tuer et toucher la prime. Django est naturellement d’accord. Une certaine amitié va naître entres ces deux personnes. Notez que le Docteur donne un cheval à Django et quand celui ci débarque dans la première ville sur le dos d’un cheval, la population du coin ne comprend pas pourquoi un noir est sur un cheval! On est sur un rythme plutôt rapide, bien équilibré entre scène d’action / dialogues… bref on ne s’embête pas.
  • La seconde partie est la phase où Django apprend le métier de chasseur de primes puis d’investigation sur la recherche de sa femme. Car oui, amis lecteurs, c’est le but même du film: retrouver sa femme. Entre vous et moi, je vous l’annonce directe: 1 heure a se faire « chier » car pas de scènes d’actions, un rythme lent, voir trop lent. Des répétitions qui n’apportent rien de concret au film. Mention spéciale où un esclave noir se fait manger par un chien car celui ci tenté de s’enfuir de la plantation où il était. C’est barbare, mais c’est aussi la volonté de Tarantino d’apporter un témoignage, à sa sauce, de ce qu’était l’esclavagisme. Cette deuxième phase est plus un reportage d’époque, un doigt sur l’histoire américaine que peut de film à ce jour on osé faire. Avec Django, c’est le troisième film de l’histoire cinématographique américain qui ose et réussit cette prouesse: chapeau bas. C’est aussi une façon de faire un mea culpa au peuple noir: c’est plutôt bien réussit.
  • La troisième partie est dynamique et sanglante. C’est à coup de sceau d’hémoglobine que celui ci se passe. Sans spoiler la fin, on est sur un happy end.

Mais pourquoi une sorte de western dans ce film. Ah mes amis, il existe tellement de western spaghetti. L’un des plus connu est « Viva Django » de 1968 avec le célébre Terence Hill. Notez que l’on est sur le même prénom que notre héros!  Et pour sur: dans ce film, Django est employé par le shérif du coin comme chasseur de primes! Une simple recherche sur youtube vous permettra de mettre la main sur ce film et de vous faire votre propre idée entre le Django de Tarantino et le Django de Terence Hill: la ressemblance est saisissante!

Alors est on en présence d’un film culte: la réponse est oui. Historique, épique, romantique, sanglant: voilà comment on pourrait résumé le film. Toutefois, le film souffre de sa longueur. Mais les dialogues sont tellement bon que lorsqu’il est temps de sortir de la salle, on se dit « ça fait que trois heures, la vache! ». Un poil long sur la deuxième partie, on ne regrette finalement pas d’avoir vu ce film. Bravo Quentin!

,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *