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Bad Grandpa : la critique du film – Ciné Buzz

Bad Grandpa : la critique du film

bad grandpa - critique film

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Johnny Knoxville / Jackass, deux noms que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ! Que dire du père de la Trash TV ? Celui qui filma pour la première fois ses essais d’armes non létales sur sa propre personne, celui qui prit tous les risques sur son skateboard… Bref, un type complètement maso qui fit des millions d’adeptes en seulement quelques années.

Bad Grandpa : Synopsis

Le vieil Irving Zisman, quatre-vingt six ans, parcourt les Etats-Unis avec un improbable compagnon : son petit-fils de huit ans, Billy.

Bad Grandpa is back to the roots !

Avant d’aborder le film à proprement parler, commençons par réfléchir au concept originel de notre casse-cou Johnny. Qu’à fait le succès des premiers épisodes en 2001 ? Une violence filmée ? Non, on a eu pire avec les films de guerre et les arrestations de la police en direct. Un scénario exceptionnel ? Non plus, cet élément ne fait pas partie du concept. Mais qu’est-ce qui a donc fait adhérer un nombre si important de personnes à travers le monde ? Sans pour autant avoir la science infuse – votre Serviteur ne fait que donner son avis personnel – on peut dire que la possibilité de s’identifier aux protagonistes a été un moteur. Souvenez-vous de votre période ado durant laquelle on essaye de trouver ses limites : énerver ses parents, taper sa petite sœur ou encore se battre avec ses potes. Bref, Johnny Knoxville nous a montré ce qu’on n’osait pas essayer nous-même, telle une procuration sur les expériences extrêmes.

La suite logique ? Des émules évidemment ! Nous avons pu apprécier des caméras cachées et le développement de défis un peu casse-cou tel que les événements Red Bull.

Bad Grandpa est un mix du passé et du présent

Comme dit précédemment, le film reprend ce que notre cher américain déjanté sait faire de mieux : des cascades, tout casser et passer pour un gros cinglé ! Autant le dire tout de suite, ces critères sont tous remplis avec une aisance certaine. Néanmoins, on ne peut s’empêcher d’avoir une sensation de déjà-vu. Les gags reprennent les classiques des sitcoms, les rires automatiques en moins. Johnny Knoxville n’est pas le premier à adapter ses court-métrages au grand écran. Qui ne se souvient pas de Mister Bean ?

Bad Grandpa regroupe des scénettes

J’ai parlé de films humoristiques anglais : finesse et bon goût. N’oublions pas que Bad Grandpa nous sort tout droit d’un studio américain et ça, ça change tout ! Dehors les jeux de mots et autres comiques de situation bien pensés : on est ici dans le basique compréhensible par tout américain. Je ne suis pas contre ce type d’approche mais l’inconvénient vient du rythme général du film. Le scénario se réduit à une occasion de faire un road trip à travers le pays d’Oncle Sam. Au final, les temps morts entre les sketchs ne sont pas assez travaillés et un petit côté « disque rayé » s’installe.

Les transitions ne sont d’ailleurs pas que dans les thématiques mais également dans la méthode de prise de vue. Loin de moi l’idée de comparer la finesse du grain à un bon film de science-fiction mais j’ai eu l’impression de regarder un film de 30 ans d’âge ! La qualité des caméras cachées ne fait pas du tout honneur à l’époque du Full HD et de l’approche du 4K. La cohérence visuelle n’a pas du tout été travaillée.

Il est dommage que le jeu des acteurs n’ait pas été mis plus en avant dans ces interludes. On ne peut s’empêcher de penser à Jackson Nicoll dans le rôle du petit-fils. Son interprétation est tout bonnement excellente : une carrière à suivre !

Le mot de la fin

Le passage du court-métrage au film d’environ une heure trente minutes n’a pas été sans heurts. La qualité de jeu des acteurs n’a pas été exploitée à fond pour faire ressortir quelques dialogues hors-sketchs. Dommage ! On aurait pu avoir une alternance de passages comiques et de Trash TV pour garder les spectateurs en haleine. Bref, si vous avez aimé Jackass à la belle époque et que vous êtes prêts à déconnecter vos neurones, ce film est pour vous.


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