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Les 5 meilleurs façon de s’immerger au cinéma – Ciné Buzz

Les 5 meilleurs façon de s’immerger au cinéma

5 meilleurs façon de s'immerger au cinéma

5 meilleurs façon de s'immerger au cinéma
5 meilleurs façon de s’immerger au cinéma

J’attendais depuis si longtemps le coup d’envoi de « C’est du Cinéma » (CdC pour les futurs fans du genre). CdC est un rendez-vous mensuel que vous retrouverez sur Ciné Buzz et d’autres blogs cinéma francophones. En voici le principe : tous les mois, un des blogueurs participant choisira un thème et les autres feront un article sur le thème choisi, en y apportant leur point de vue. Au bout de ce mois, la personne qui a lancé le sujet fera un résumé de l’ensemble des articles des autres sites. Ce sont nos copains d’oblikon.net qui ont lancé le premier sujet : immersion, films et spectateurs.

En mauvais élève que je suis, je suis le dernier à rendre ma copie. J’ai pu observer que mes camarades se sont immergés à en perdre corps et âmes dans ce vaste sujet. Qu’est-ce que l’immersion au cinéma ? Entre nous, je ne pense pas qu’il y ait une seule méthode mais plusieurs pratiques. C’est donc de ce point de vue que je me suis mis à énumérer ces méthodes : elles sont au nombre de cinq et nous allons les passer en revue (oui cinq, selon mes propres recherches scientifiques).

1ère méthode : La salle de cinéma, cathédrale du culte de l’immersion cinématographique

Une salle de cinéma est à un cinéphile dépendant ce que le parc Disney est à leurs fans : un espace sacré. Si par malheur un profane ose manger durant la séance (certains cinéphiles se sont réunis dans une secte nommée « team NoPopCorn », d’autres dans une ville qui porte un nom à en glacer le dos « Mulderville ») alors il court un grave danger. Imaginez ce que ces cinéphiles endurcis par des années de luttes contre les profanes pourraient faire. J’ai entendu dire qu’ils auraient des pratiques du genre « on l’brûle sur pied ». Bah, entre nous, je les comprends. Je vais vous l’expliquer par l’exemple. Imaginons que nous soyons le 31 octobres, dans une salle obscure (je fais ici allusion à une 3ème secte bien plus mystérieuse que celles que j’ai pu citer précédemment). Vous êtes en train de regarder une rediffusion de l’exorcisme remanié par les chinois. UN personnage du film est possédé par un démon, le curé dit : « brûlez-le » et boum un profane se fait cramer. Remarquez que c’est immersif, non ?

Sans en rajouter, on peut les comprendre : comment peut-on s’immerger dans un film si la personne, non loin de soi, mange, boit, rote et pète (l’effet du soda avec des cacahuètes enrobées de chocolat, si vous voyez ce que je veux dire). Entendre un cinéphile prononcer ces mots dans de telles circonstances tel que « sacrilège » et « il détruit ma cathédrale ». D’après ma recherche scientifique sur cette race, il semblerait que certains cinéphiles aillent jusqu’à prononcer le mot « mon précieux », toutes ces années dans le noir, cette métamorphose physique et d’esprit, un peu comme Gollum en quelque sorte. En fait, c’est ça l’immersion pour certains : se transformer en salle de cinéma, devenir le film, être l’acteur et ne plus savoir nuancer la réalité de la fiction… quoique parfois la fiction est aussi une réalité. Et oui 🙂

2ème méthode : un scénario ça immerge énormément

Y’a pas photo : un scénario, même mauvais, ça joue beaucoup. Surtout sur le genre de public visé. Tiens, on peut prendre le film qui raconte la vie de super tomate, qui quand elle déclenche son super pouvoir, devient concentrée. Dans le fond, un pareil scénario ne peut que nous immerger dans la purée de tomate concentrée. Sans devenir des plus gore, pourquoi faire un scénario compliqué quand on peut faire simple. Tient Avatar par exemple, vous l’avez presque tous vu. Vous savez cette histoire d’homme des bois devenu tout bleu car ils vivent près d’un arbre tout bleu. Bref l’histoire d’hommes bleus qui deviennent vert de rage face à l’envahisseur. Au fond, le scénario est simple et je pense que beaucoup de monde y a adhéré. Un peu d’effet spéciaux, une musique abrutissante et bingo ! Finalement, la recette est simple. Si quelqu’un veut réaliser mon histoire de super tomate je suis preneur, je suis certain que ce film aurait du succès.

3ème méthode : le marketing ou l’immersion programmée

Là je pense que je ne vais pas me faire des « coupains ». J’ai pour habitude de dire : plus on parle d’un film, plus le film est mauvais. Mais pourquoi un film serait mauvais, me direz-vous ? Finalement, un film devient mauvais quand on n’est pas capable de s’immerger dans scénario. C’est là qu’arrive le marketing, plus précisément le make-up – maquillage – de ce que vous ne voulez pas voir. Je les trouve fantastique les gens du marketing. Ce sont les bonnes fées des films. Ils sont réellement capables de transformer une citrouille en carrosse. Par contre, la magie de l’immersion pseudo créée retombe assez vite. On se rend compte tôt ou tard que finalement, on a le pied dans une citrouille et non un carrosse. Pour le coup, toujours en restant sur mon histoire de super tomate on pourrait imaginer ce genre d’accroche marketing « Super Tomate – La tomate la plus forte du monde ». Ça donne envie, hein ! (après en quoi super tomate est la plus forte des tomates, ça, vous le verrez dans le film !)

4ème méthode : la technologie au pseudo secours de l’immersion

Ici je fais allusion à ce que l’on appelle les effets 3D. Vous savez, ce bout de plastique que l’on met au bout de son nez pour voir une image plus ou moins en relief. Entre nous, je ne vois pas ce que cela à d’immersif mis à part de se manger un bon mal de crâne. Est-ce que la meilleure des immersions ne serait elle pas de mettre tout en œuvre pour se croire vraiment dans le film. Je prends exemple sur une séquence de mon fameux projet de super tomate, le héros super concentré. Imaginons que super tomate soit sur un bateau. Elle se retrouve en plein milieu de la mer et là, bim, comme par hasard, une tempête éclate. Vous croyez que le seul fait d’avoir une paire de lunette 3D soit suffisant ? NOOOOOONNNNN ! Le top serait que le siège du spectateur bouge, qu’il puisse ressentir l’embrun marin déchaîné tel qu’il serait, lui déverser des litres d’eau de mer sur la tête. Pour le coup, on serait vraiment immergé.

5ème méthode : plus on est de spectateurs immergés plus on s’immerge dans le film

Je souhaite mettre en avant l’ambiance même d’une salle de cinéma. Vous savez, ces projections dites spéciale, du genre « vous êtes les 200 premiers en Europe à voir le film » ou les soirées spéciales « Harry Potter », « Twillight » et consorts. Là où se concentre la crème des fans d’une saga. Ou alors les films qui, via l’émotion que le public ressent, fait en sorte que nous même soyons complètement immergé dans la masse. C’est une chose qui arrive de temps en temps. En exemple, ce film devenu célèbre en France « Bienvenue chez les Ch’tis ». Essayez de le voir aujourd’hui. Alors ? Oui le scénario n’est pas top. Oui le marketing à jouer à fond. Pas d’effet 3D, mais la musique du carillon est suffisante pour s’immerger dans l’ambiance. Méfiez-vous de votre voisin car il peut être un cinéphile averti : et bim vous êtes immergé du fait de l’ambiance générale de votre salle.

J’ai maintenant hâte de vous retrouver le mois prochain sur un tout autre sujet de « c’est du cinéma ». Et que l’immersion dans les salles soit avec vous :).


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